Le Franco-Canadien / Le Canada Français
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Son premier rédacteur est Charles Laberge, qui sera peu après remplacé par Félix-Gabriel Marchand. Le journal s’oppose alors au projet de Confédération. Marchand sera élu comme député de Saint-Jean en 1867 et il sera Premier Ministre du Québec de 1897 jusqu'à son décès en 1900.
En 1876, un incendie détruit les locaux du journal et une partie de la ville de Saint-Jean. Avec de nouvelles installations, on augmente le format du journal et on incorpore les illustrations.
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En 1995, il obtient gains de cause, ce qui mène à la fusion des deux journaux. Jusqu'en 1964, Le Canada Français aura pour sous-titre Le Franco-Canadien. Familièrement, les gens l’appelleront «le Canada».
En 1909 Gabriel Marchand, le fils de Félix-Gabriel, vend le journal à à la compagnie «Le Canada Français Limitée», propriété d’un avocat de Montréal. Arsène Béssette en dévient le rédacteur en chef. En 1918, Louis-Omer Perrier en devient le directeur général et il achètera la publication deux ans plus tard. Bien que libéral, il fait du Canada français un journal à vocation régionale, où les nouvelles locales dominent.
Le journal sera l’un des rares médias québécois à prendre position pour le Oui au référendum de 1980. Il est alors dirigé par Yves Gagnon. Le groupe de presse «Le groupe Canada Français» est fondé en 1992 et réunit cinq hebdomadaires gratuits en Montérégie, en plus du journal original. En août 2011, Médias Transcontinental acquiert «Groupe Le Canada Français».
Principales sources:
- Collection numérique, BAnQ.
- Page Facebook du journal Le Canada Français, section «jalons».
- André Beaulieu et Jean Hamelin, La presse québécoise des origines à nos jours.
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